Samedi dernier 10 octobre, l’Olympique et le FC Ferrand se délectaient tous deux d’un énième duel acharné, qui aura vu au fil des années, la domination osciller entre l’un et autre. Ce match, que l’on aime appeler le « derby calédonien » pour plusieurs raisons, est une richesse. Peu en réussite ces dernières années face à nos amis Olympiens, et notamment depuis 2014, période faste de l’Olympique, l’équipe cette année visait une seconde victoire en super ligue la même saison ce qui n’est pas arrivé à Ferrand depuis bien longtemps. Le match aller s’était soldé sur une victoire courte mais précieuse du FCF 2-1. Nul doute que samedi dernier, c’est avec une certaine rage de vaincre que notre adversaire allait arriver à la salle. Côté Ferrand, cet inattendu statut de postulant à la première place est donc associé à une motivation de tous les instants. Même si rappelons-nous que les objectifs de cette saison ne sont pas ceux de nos plus grands adversaires. Mais comment ne pas jouer le jeu jusqu’au bout ? La tâche s’annonce désormais compliquée face à une équipe de l’ASPTT rodée, organisée et plus que jamais motivée pour obtenir cette année le titre de Champion. Remporter ses deux derniers matchs face à Zeolyl et à l’Olympique, devrait lui permettre de concrétiser cet objectif, tant les scores infligés en ce moment par les joueurs de la poste à leurs adversaires sont impressionnants (13-2 et 14-2 ce week-end à Lifou face à Zeolyl et au SC Ne Drehu).

Mais revenons à notre derby de samedi, remporté 6-2, et durant lequel notre première période fût assez aboutie. Un 4-0 avec des buts de Guitton, Boit à deux reprises et Noel. Une bonne agressivité, une défense au niveau et un gardien de but particulièrement inspiré. Arnaud Llambrich est à créditer d’une prestation solide et, en bon capitaine du jour, aura montré la voie à ses partenaires, notamment en stoppant en deux temps, un pénalty de Saihuliwa. La seconde période, pas toujours la meilleure au FCF, se terminera par un 2-2 suffisant pour obtenir les quatre points de la victoire. Mais fidèle à son habitude, l’Olympique n’avait pas lâché en réduisant le score par Walles, puis en parvenant à revenir à 4-2 par Cawa. C’était sans compter sur le second capitaine du FC Ferrand, Paillandi, qui, suite à un slalom semé d’embûches, parvenait à placer le cuir dans les filets de Pizzacalla. Un 5ème but synonyme d’oxygène pour Ferrand qui parvenait à inscrire un 6ème but sur une action menée par Pierre Noel (csc). Bonne fin de saison à l’Olympique, à ses deux coaches et son capitaine Emmanuel Diainville, qui auront certainement à cœur de bien finir en super ligue afin de justifier cette 3ème place et ainsi bien préparer la coupe de Nouvelle-Calédonie, chère aux bleus et blancs.